Quartier Hypercentre à Toulouse

Le quartier Hypercentre de Toulouse se découpe en plusieurs quartiers historiques : Capitole, Amidonniers, Compans-Cafarelli, Les Chalets, Bayard, Dupuy. De tous temps, les toulousains ont montré un attachement très fort pour le cœur de ville. Très resserré, il présente l’avantage de pouvoir profiter d’une offre pléthorique et diverse tant d’un point de vue du maillage de commerces que de l’offre culturelle qui depuis ces dernières années a retrouvé un dynamisme capable de rivaliser à nouveau avec les grandes métropoles françaises et européennes.

La place du Capitole la nuit

La place du Capitole la nuit

Toulouse, de par son apport constant de nouveaux arrivants, est sorti de sa torpeur de belle endormie et bénéficie d’un renouvellement qui rejaillit sur tous les axes essentiels qui rendent une métropole attractive, tels son marché du travail et son bassin d’emploi. Une fois de plus, en période de crise, la ville rose se hisse à la 1ère place avec des prévisions d’embauches de l’ordre de 31150. Les services et l’industrie n’arrivent pas à pourvoir leurs offres par manque de candidats. Dans un même temps, le Grand Plan de Ville restructure les quartiers populaires et l’Hypercentre bénéficie depuis ces dernières années d’un Projet Urbain ambitieux.

En effet, il a été confié au célèbre architecte-urbaniste catalan, Joan Busquets, d’imaginer le devenir du cœur de ville de la capitale occitane afin, comme il l’avait fait également pour Barcelone. “Donner plus de lisibilité, de cohérence et d’attractivité” et de mieux partager l’espace en limitant l’accès aux véhicules afin de mieux faire cohabiter piétons et vélos. Depuis fin 2007, les stations VélôToulouse sont très présentes à tous les points stratégiques du quartier Hypercentre et, sont désormais ouvertes 24h/24. Autant d’arguments qui fait de Toulouse une ville très plébiscitée. Les études qui se suivent se ressemblent toutes : la seconde ville universitaire de France est toujours sur le podium des villes françaises pour sa qualité de vie.

Caractéristiques

Les habitants : A l’image du renouveau esthétique et architectural de l’Hypercentre, les nouveaux arrivants ont permis un brassage de la typologie des résidents. Plus urbain et plus cosmopolite, le centre s’est débarrassé de sa “consanguinité” qui faisait de sa réputation un élément peu attractif. Bien entendu, comme tous les centres-villes de toutes les métropoles françaises, le centre historique étant devenu une valeur sûre en matière d’immobilier, a vu son prix au mètre carré flamber et résister aux crises successives. Ce qui en fait un lieu de résidence forcément plus élitiste, plus “bourgeois” ou plus “bobo” pour certains petits secteurs qui ont gardé un âme authentique préservée des transformations urbanistiques.

Parfait pour : Les étudiants sont très présents dans le quartier Hypercentre. L’implantation des Universités TOULOUSE I et des écoles de seconds et troisièmes cycles, des lycées de grande réputation, de l’enseignement supérieur public ou privé en fait un pôle de résidence estudiantin très attractif. Et malgré tout, les offres bien que déficitaires, sont suffisantes pour maintenir un dynamisme jamais démenti. La Ville rose est le paradis des étudiants. La place St Pierre en front de Garonne en est son lieu le plus privilégié. Mais les étudiants de la seconde ville universitaire de France investissent tout les périmètres et donnent à la cité des violettes une image très jeune et dynamique.

Style de vie : La ville a gardé une âme très hispanique. Les bar à tapas ne sont plus une mode mais un art de vivre. Les terrasses sont bondées dès les premiers rayons de soleil. Les aficionados du farniente ont adopté la philosophie d’Épicure. Mais qu’on ne s’y trompe pas, même si la bonne humeur est de mise, le dynamisme, les rythmes urbains et le stress n’épargnent personne. La physionomie de la ville a changé. ce n’est plus une grosse bourgade nonchalante repliée sur elle-même!

N’est pas trop adapté : Le gros point négatif est évident et récurrent : les loyers sont trop élevés, la vie trop chère et les salaires trop bas. Il s’agit là, non d’une étude, mais bien d’un sentiment général qui ressort de plusieurs en quêtes d’opinion. On se plaint également de la propreté et des nuisances sonores aux abords des très nombreux bars qui rythment le quartier Hypercentre. Dernier point négatif : le sentiment d’insécurité, qui toutefois est à mettre au crédit de toutes les métropoles. Le pôle attractif qu’est son Hypercentre ne peut échapper à la règle.

L’architecture :  Contrairement à ses homologues françaises, la ville ne regorge pas de joyaux architecturaux ostentatoires. Le quartier Hypercentre est bien entendu l’écrin de l’histoire architecturale de la cité occitane. Ancienne capitale wisigothique, elle naquit au IVeme siècle av JC (il subsiste encore quelques vestiges, au temps des Celtes, mais son histoire ne prend forme que plus tard. 2014 est d’ailleurs l’année de son bimillénaire.

Lorsque l’on parcourt les rues et artères du centre, on comprend pourquoi elle mérite le surnom de Ville Rose. Sa brique faite d’argile, matériau d’utilisation locale, est omniprésente. Et les toits de tuiles roses chapeautent toutes ses bâtisses témoins d’un riche passé qui connut des heures de gloires entrecoupées de périodes plus léthargiques.

Ancien Comté inféodé au Roi de France, Toulouse connut sa première grande heure de gloire au début du Moyen-âge sous la dynastie des Raymond qui fondèrent l’Ordre des Capitouls et la seconde université de France et fit de la ville une référence intellectuelle reconnue.

Puis au cours de la Renaissance, la culture du pastel, exporté dans le monde entier, enrichit les marchands qui construisirent de très nombreux hôtels particuliers qui font encore le bonheur des touristes.
Les édifices religieux sont nombreux et célèbres, tels l’ensemble conventuel des Jacobins mais surtout la Basilique Saint-Sernin, plus grand édifice roman européen.

Désormais, chaque architecture contemporaine qui vient étoffer l’offre résidentielle du quartier Hypercentre dont toutes les façades ont été ravalées et mises en valeur, doit , bien entendu, respecter un scrupuleux cahier des charges afin de rendre hommage à la beauté de la capitale languedocienne.

Vous aimerez :

  • Ses aménagements urbains respectueux d’une circulation plus fluide faisant la part belle aux piétons et aux cyclistes. Toulouse Métropole s’est engagé dans son “Plan Vélo” 2011-2020 à développer la pratique du vélo et corriger les points faibles de son réseau existant : actuellement 781 km d’itinéraires cyclables dont 273 km de réseau vert. De plus, La communauté urbaine Toulouse Métropole met en place pour les habitants de Toulouse et des 36 autres villes appartenant à la communauté urbaine, une aide pour l’achat d’un vélo à assistance électrique neuf.
    La subvention est fixée à 25 % du prix d’achat (TTC) du vae neuf, dans la limite de 250€.
  • Ses transports alternatifs : CITIZ ou l’autopartage, sur le même principe que les vélôToulouse.
    CYCLOVILLE, ou le vélo-taxi, du lundi au samedi de 11h à 19h. VELÔTOULOUSE, le vélo en libre-service ; première demi-heure gratuite, accessible 24h/24.
  • Le 3101 ou l’Office de Tranquillité : une chaîne d’intervenants à votre service 24h/24 tous les jours de l’année.
  • Son Office de Tourisme, qu’abrite le Donjon du Capitole – également appelé Tour des consistoires – vous proposera toutes sortes de formules pour mieux connaitre Toulouse et son histoire. Visites par thèmes, les bons plans, les sorties culturelles, les hébergements, les weekends touristiques, gastronomiques, etc.
  • Le Marché de St Aubin, ou comment se réconcilier avec les marchés de plein-vent : autour du bâtiment religieux d’inspiration tout à la fois roman, gothique et byzantin. Sur la place éponyme se tient, tous les dimanches, le marché le plus apprécié des toulousains. Paysans locaux et cultures bio, artisanat d’art, école de musique alternative éphémère, marchands de poules pour ceux qui ont envie de retrouver les joies de la ferme, bouquinistes, stands gastronomiques, etc. Sur les coups de midi, les terrasses sont prises d’assaut, les lève-tard flânent entre amis, d’échoppes en échoppes, la bonne humeur est de mise.
  • Tout proche, le Canal du Midi qui offre à l’ombre de ses platanes séculaires une vision bucolique sur cette voie navigable construite de 1666 à 1681 par Pierre-Paul Riquet. Le canal des deux mers, autrefois “canal royal en Languedoc” est inscrit, depuis 1996, au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO.
  • La Halle Aux Grains. Située également proche du Canal du Midi, au cœur de la Place Dupuy, cette résidence de l’Orchestre National du Capitole est une salle symphonique, de forme octogonale, réputée pour son acoustique.
  • La Salle des Illustres : au premier étage du Capitole, célèbre Hôtel de Ville, image d’épinal de la cité des violettes, vous pourrez visiter ce haut lieu, classé monument historique, dédié à la mémoire des grands Hommes de la capitale occitane.
  • La Garonne : Joan Busquets, chargé de restructurer le centre-ville, veut redonner toute son aura et sa gloire à ce fleuve emblématique. Autrefois navigable, c’est par la Garonne que Toulouse fit fortune grâce à son trafic fluvial. Longtemps endormie, sauf quand elle est en crue, elle offre par ses flancs, ses plus belles images de carte postale : Les Ponts-Neuf, St Pierre et des Catalans la traversent. La chaussée du Bazacle l’apprivoise. En rive gauche, la Prairie de Filtres y accueille Toulouse-Plage, le Port Viguerie laisse une grande roue s’y installer, les jardins Raymond VI la surplombent, et en rive droite, les quais de Tounis, St Pierre et de la Daurade offrent leurs passages vers les berges baignées de soleil où tous les toulousains viennent faire la sieste les pieds dans l’eau.


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Transports en commun du quartier Hypercentre à Toulouse

Métro :
Ligne A stations : Esquirol, Capitole, et Jean Jaurès, plateforme multimodale en jonction avec la.
Ligne B de Jean-Jaurès, en direction de Borderouge, stations Jeanne d’Arc puis Compans-Cafarelli. En direction de Ramonville-St-Agne, stations François-Verdier, Carmes, Palais de justice, St-Michel-Marcel-Langer.

Bus :
Cours Dillon, Terminus des bus, 2, 2 S, 10, 10 S, 12, 12 S, arrêt des lignes 14, 38, 38 S et “Noctambus”, “Expo” ainsi que la navette de Centre-ville.
Jeanne D’Arc, terminus des bus, 23, 42, 43, 44, 45 et 70, arrêt des lignes L 16, 15, 29, 38 et 38 S, ainsi que du Noctambus, et de la navette Aéroport.
Jean Jaurès, plateforme multimodale, carrefour de correspondance des lignes A et B mais également des lignes L16, 14, 22 et 22 S, 23, 29, 38 et 38 S ainsi que de la navette de centre-ville, du Noctambus et de la navette Aéroport.
Sans oublier la ligne 1 qui, autrefois empruntait en boucle les grands boulevards et qui, désormais, circule entre Compans-Cafarelli et Grand-Rond.

Tramway :
A “Palais de Justice”, vous pourrez prendre le tramway “ligne Garonne” qui n’est que le tout nouveau prolongement de la ligne T1 – qui offre une correspondance avec la ligne A au niveau de la station “Arènes” – en direction du terminus situé à Beauzelle

Vélo :
Comptez sur plus d’une cinquantaine de stations! Elles sont placés à tous les endroits stratégiques du quartier Hypercentre, vous ne pourrez pas les manquer, les terminus de transports, les hauts lieux touristiques, les lieux de passages les plus courants.
Application à télécharger sur votre smartphone : AllBikesNow