Il y a quelques temps de cela, j’écrivais mon premier article sur le crowdfunding immobilier et sur les risques qu’il peut y avoir lors d’un investissement. Depuis, la rentabilité de cet investissement se confirme et attire de plus en plus d’investisseurs.
Où en est le crowdfunding immobilier ?
Cet investissement participatif dans l’immobilier est désormais présent depuis 6 ans et sa progression a été fulgurante ces dernières années, notamment en 2017. Aujourd’hui, de très nombreuses plateforme se sont lancées sur ce marché et plus de 200 millions d’euros ont été collectés depuis 2012. Depuis cette période, l’immobilier représente 40 % des collectes totales du financement participatif, le crowdfunding immobilier a financé plus de 440 projets.
Il y a quelques mois, lors de l’écriture de mon article à ce sujet, le marché du crowdfunding immobilier venait de connaître son premier coup dur… En effet, le groupe Terlat a été mis en redressement judiciaire alors que le promoteur immobilier avait récolté près de 3 millions d’euros. Cet échec a lancé une piqûre de rappel quant au risque de ce placement au rendement élevé. (La tendance d’une rentabilité s’opérant entre 8 et 12 % s’est bien confirmée ces derniers mois.) Cependant, malgré cette déconvenue, la confiance dans ce placement ne s’est pas estompée et les investisseurs ont continué à s’installer sur ce marché. Aujourd’hui, mise à part l’incident Terlat, le taux de défaut est très rare.
Le crowdfunding immobilier confirme qu’il s’inscrit dans un placement sur le court terme entre 6 et 24 mois avec des records pour les plateformes Fundimmo et Koregraf qui obtiennent des moyennes comprises entre 14 et 18 mois.
Évaluer les risques : le facteur clé
Pour réussir son placement immobilier via une plateforme de crowdfunding, il est absolument primordial d’en juger les risques. Les investisseurs peuvent perdre une partie voire la totalité de leur placement, c’est pourquoi il est nécessaire de s’informer précisément sur les programmes et les promoteurs immobiliers en question afin d’augmenter les chances de réussite de l’investissement. Tout comme avant un achat, il est important de connaître l’historique du promoteur afin de juger s’il est fiable et s’il va mener le projet jusqu’au bout. Ensuite, il faut étudier le marché immobilier de la ville en question ainsi que le programme qui va être construit.
À titre d’exemple, les investisseurs ayant opté pour Le Quai des Canotiers ont pu être remboursés par le promoteur Nacarat avec 6 mois d’avance ! 70 personnes ont permis de financer 400 000 euros en moins de trois semaines. Cette réussite n’est pas due au hasard car Nacarat avait réuni de nombreuses conditions pour sécuriser l’investissement : le permis de construire était d’ores et déjà purgé et le taux minimum de commercialisation (50 %) pour démarrer les travaux était atteint avant même le lancement de l’opération. 100 % des logements étaient vendus à peine les travaux commencés. Le programme en question s’inscrit sur un marché très porteur, dans un quartier d’avenir, ce qui explique le succès de ce placement immobilier et le retour sur investissement rentable et rapide.
L’immobilier, secteur préféré des Français pour investir, a fait sa place sur le secteur des financements participatifs et permet notamment aux investisseurs de diversifier leur placement dans l’immobilier. Le crowdfunding est actuellement une réussite mais il faut garder à l’esprit que le plus important est la fiabilité du projet. Il existe toujours un risque et plus le gain potentiel est élevé plus le risque est souvent grand. Dans l’immobilier il faut toujours contrôler en premier l’emplacement, puis la solidité des interlocuteurs. Il ne faut pas se laisser distraire par l’appât du gain au détriment de la qualité d’un projet.
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