Les chiffres 2013 sont mauvais, et à Toulouse ?

La grosse problématique que j’ai toujours rencontré lorsque je recherche des chiffres précis sur l’immobilier c’est qu’on trouve tout et son contraire.
En 2008/2009 au pire de la crise financière, on entendait que l’immobilier allait perdre 30% d’autres disaient 40%, terminé la « bulle »…et puis, à Toulouse, +7 ,7%.
Les années passent et se ressemblent ! Avec les mauvais chiffres des mises en chantiers et du nombre de financements accordés, on constate que la tendance n’est pas bonne et que la construction se porte plutôt mal.
Le gros problème de ces données c’est qu’elles sont nationales, parfois régionales, mais jamais dans une ville, dans un quartier…et pourtant il y a tellement de différence !
Les chiffres officiels sont souvent ceux des notaires. Ils sont officialisés entre 3 et 6 mois après l’acte et dans ce laps de temps un marché peut parfois se « retourner ». Rien de bien fiable du coup et surtout difficile de comparer, car si on constate qu’une maison de 100m2 dans telle rue s’est vendue 10% moins cher qu’une identique il y a un an, on dit immédiatement que la tendance est mauvaise.

Les chiffres 2013 03_2014
La réalité est parfois tout autre car une maison de même superficie habitable, de même superficie de terrain, peut avoir de très gros vis-à-vis, un entretien très mal fait, des travaux de rafraichissement à prévoir…tous ces éléments sont très très importants dans le prix de vente de cette maison, alors que l’identique à 250m peut avoir peu ou pas de vis-à-vis et être en parfait état, mais tout ceci n’est pas pris en compte dans la comparaison car on compare un prix et une surface au m2….
Actuellement, suivant les quartiers, la hausse semble moindre et on se rapproche d’un certain équilibre sur des biens « moyen de gamme », moyennement entretenus. Par contre, sur des biens de qualité, bien placés et surtout en très bon état, il n’est pas rare qu’ils soient achetés en quelques jours.
La tendance est donc plutôt à une sélection rigoureuse des acquéreurs qui deviennent de plus en plus exigeants et ne veulent pas risquer de surprise dans leur budget souvent limité. Mais si tout est en parfait état et qu’il n’y a pas d’incertitude sur l’état du logement, les acheteurs sont parfois très rapides dans leur décision pour ne pas laisser passer l’opportunité de devenir enfin propriétaire.
Le dynamisme économique de la région est toujours aussi présent et le flux migratoire très positif, très peu de raison de penser à une grosse chute des prix.
Concernant le neuf, de plus en plus d’accédant à la propriété ont compris qu’ils avaient un réel intérêt à acheter un logement neuf : frais de notaire réduis, garantie d’achèvement, choix des finitions, pas de mauvaise surprise, et ils se dirigent sur des biens avec une surface plutôt confortable dans chaque typologie. Ces logements prennent donc un intérêt et certainement de la valeur dans l’avenir.