Il existe de multiples façons pour gagner de l’argent, mais l’investissement immobilier locatif est actuellement très en vogue. En effet, acheter pour louer est un choix qui s’avère souvent rentable pour les ménages.
Les avantages et inconvénients d’acheter pour louer
Parmi les différentes manières d’investir les plus courantes on retrouve notamment la bourse. C’est un moyen d’investissement plutôt répandu mais qui comporte beaucoup de risques. Cependant l’investissement dans l’immobilier est très rentable et cette tendance se confirme dans le temps. De plus c’est un moyen dont les risques restent mesurés comparé à la bourse. Les chiffres de ces dernières années démontrent qu’investir dans la pierre est un marché très porteur et encouragé par les législations actuelles.
Les risques lors d’un investissement sont toujours présents, et l’investissement immobilier ne déroge pas cette règle. Néanmoins ils restent modérés et peuvent être bien gérés en faisant preuve d’anticipation. Parmi les risques les plus courants on peut citer :
- les loyers impayés
- les nouvelles normes mises en œuvre pour les réalisations de travaux
- la fiscalité changeante en fonction du gouvernement en place
A l’inverse, on retrouve des avantages lors de cet investissement et non des moindres :
- le versement de revenus réguliers
- le fait d’avoir un logement sous la main en cas de besoin personnel ou pour un proche
- la possibilité de revente à tout moment avec une possibilité de plus-value
- une défiscalisation avantageuses avec la loi Pinel
Acheter pour louer est une tendance que l’on retrouve dans toutes les grandes villes de France. Même la capitale, où les prix sont les plus chers dans le pays, ne contredit pas cette règle. Effectivement, les investisseurs sont très présents à Paris malgré des prix très hauts. Cela s’explique par une rentabilité qui est bonne et croissante. On constate sur ce marché qu’il y a une très forte demande de logement, dans les grandes villes notamment. C’est donc en toute logique que l’on retrouve beaucoup d’investisseurs dans ces endroits. Ainsi la loi de l’offre et la demande se porte bien actuellement.
Les différentes façons d’investir
Il existe différentes manières pour investir dans l’immobilier. On peut acheter un logement ancien, un logement neuf ou encore acheter de l’ancien pour le rénover. Lors de l’investissement dans l’ancien on a l’avantage d’avoir des prix attractifs avec une possibilité d’avoir un loyer qui sera parfois proche de neuf en fonction de l’emplacement qui est un critère déterminant. Pour ce qui est de l’investissement dans le neuf, les prix seront à l’achat, logiquement, plus haut que l’ancien de 20 à 30 % mais on peut bénéficier des avantages de la loi Pinel actuellement en vigueur. Elle permet ainsi d’augmenter la rentabilité dans le temps en défiscalisant sur 6 à 12 ans. Enfin on peut investir grâce à la rénovation d’un logement en bénéficiant là aussi d’avantages fiscaux en respectant certaines normes.
L’investissement dans le neuf reste tout de même la méthode la plus “tendance” pour les investisseurs qui sont très nombreux sur ce créneaux. 53% des achats dans le neuf le sont par des investisseurs d’après la fédération des promoteurs immobiliers. Ces chiffres sont à relativiser car les maisons individuelles sont en grande majorité pour de l’accession alors que les logements collectifs en copropriété sont très majoritairement de l’investissement. Ces chiffres sont presque toujours « mélangés » dans les données fournies.
Le point important lors de l’investissement est évidemment la rentabilité, ce critère explique sûrement l’engouement autour du concept d’acheter pour louer. Selon la FNAIM, les valeurs locatives ont progressé de 0,7% en France en 2016 ce qui entraîne une plus forte rentabilité.
Les chiffres sur la rentabilité du secteur
En ce qui concerne les chiffres de la rentabilité, on ne peut qu’être enthousiaste face à l’opportunité qu’offrent les biens immobiliers. Même si la rentabilité est très variable dans l’immobilier, en fonction du type d’investissement et de la zone géographique, la rentabilité en moyenne en France s’établit vers 5.9%. Un chiffre, donc, qui dépasse largement les 2,5% de moyenne de l’assurance vie… Il faut tout de même faire attention aux disparités qu’ils existent entre les différentes villes. Assurément, le marché local et le positionnement du bien détermine en majeur parti le rendement de votre investissement. Il ne faut pas oublier non plus « l’effet de levier » qu’offre les financements actuels à taux très bas. Ils permettent d’investir de l’argent dont l’investisseur n’avait pas la disponibilité.
Le marché Parisien, a une rentabilité plus faible qui se situe vers les 3,5% contre plus de 6% dans certaines villes de province (le prix au m2 étant très élevé à Paris ce qui grève souvent la rentabilité). En effet, des petits studios dans des villes comme Toulouse et Marseille peuvent avoir un très fort taux de rentabilité. Cela peut s’expliquer notamment par le nombre important d’étudiants présent dans ces villes. La demande est forte et régulière, donc pas de problèmes d’avoir des logements vides.
A noter qu’il existe une forme d’investissement qui attire de plus en plus d’investisseurs, ce sont les places de parkings. Faible coût, facilement louable, peu de charges et pratiquement aucun entretien, acheter pour louer une place de parking assure une rentabilité de 8% !
Et pour l’avenir?
La loi Pinel qui incite à acheter pour louer dans le neuf, se termine en fin d’année 2017 et on ne sait pas si elle sera reconduite ou remplacée. Il va donc falloir suivre le dossier de très près pour connaître les nouvelles normes en vigueur à partir de l’année prochaine. Actuellement la loi Pinel marche très bien, notamment à Toulouse, Bordeaux et en région parisienne mais qu’en sera-t-il dans les prochains mois? Personne ne peut le savoir avec la période d’élection actuelle mais pour le moment il est encore temps d’investir dans le Pinel tout en prenant garde aux promoteurs immobilier qui peuvent parfois augmenter leurs tarifs et construire à la hâte avant la fin du dispositif fiscal.
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