Toulouse : une bonne qualité de vie selon l’Étudiant

Un article intéressant dans ladepeche.fr explique que la ville rose ressort en tête du classement du magazine l’Étudiant pour la qualité de vie et des études. C’est la première ville où il fait bon vivre ! Ces points forts ? Les transports, l’emploi et le rayonnement international.

Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. S’il est un critère qui surprend dans ce nouveau palmarès, c’est bien celui des sorties. Alors que Toulouse est réputée pour ces nuits «caliente» et parfois même un peu trop alcoolisées… La cité rose ne pointe qu’à la 23ème place nationale côté fiesta. De quoi faire la tête. Cependant Virginie Bertereau, qui a mené l’enquête précise :

«La faute au ratio entre l’offre d’établissements nocturnes, la population globale et le nombre d’étudiants»

Mais il est vrai que cette réputation usurpée n’est pas le principal élément quand il s’agit de soigner sa réputation universitaire. D’autant que pour le reste, une fois évoqué les transports, le logement, l’emploi, l’environnement, le rayonnement international, la qualité des études, le sport ou la culture, Toulouse tire largement son épingle du jeu. Au point d’arriver en tête du classement des 40 métropoles françaises passées au crible.

«C’est une ville équilibrée qui a beaucoup de points forts et peu de points faibles», note Virginie Bertereau.

Toulouse : la ville rose

Les points forts de la ville rose

Ses points forts ? L’emploi et les transports ou elle pointe à la première place.

«Vous bénéficiez d’une économie et d’une région dynamique en termes de création d’emplois. Ici, on sait attirer les étudiants et surtout les garder», explique la journaliste.

Côte déplacements, ce sont le coût des abonnements et la fréquentation des transports publics, notamment le Vélib, qui font la différence. Les autres armes de la ville sont la culture où elle se classe cinquième, ou encore la qualité des études (sixième). L’offre de formation et le taux de réussite en prépa ou en licence assure une solide réputation à l’université toulousaine dont le rayonnement international n’est pas négligeable.

«Vous n’avez qu’un seul établissement qui apparaît dans le classement de Shanghai, en l’occurrence l’université Paul-Sabatier, mais vous avez des écoles réputées et 14 % d’étudiants étrangers dans vos amphis», souligne Virginie Bertereau.

Un gage d’attractivité. Si vous rajoutez à cela le soleil et la qualité de l’air, on frise le paradis. C’est d’ailleurs sur le critère de l’environnement que Toulouse a les plus progressé avec un gain de 9 places pour se hisser au 8ème rang.

Les points faibles de la ville rose

Reste les points qui fâchent. Notamment le logement. Ici les loyers restent très chers et l’offre globale du Crous, le centre régional des œuvres universitaire, est notablement insuffisante par rapport à la demande. D’où une piteuse 28ème place. Il n’empêche. Dans la concurrence avec nos voisins du Sud, Toulouse devance Montpellier, troisième, et Bordeaux, cinquième.

Les investisseurs et notamment les futurs investisseurs sous la nouvelle loi Pinel pourront certainement compenser une partie des logements locatifs qui manquent cruellement dans la ville rose. La très forte demande provoque toujours et encore une augmentation des prix et des loyers mais aussi une difficulté croissance pour trouver un logement correspondant aux critères des locataires qui deviennent de plus en plus exigeants.

 Découvrez également une autre étude réaliser par Linkedin sur la ville rose, Toulousehttps://blog-immobilier-toulouse.fr/toulouse-ville-salaries-plus-heureux/