Smart City 2015 – 2020 est un projet visant à transformer la ville rose en une “Open Métropole“. La ville intelligente de demain est donc prévue à Toulouse.
La définition du concept de Smart City est très large et pourrait se résumer à un ensemble de moyens visant à améliorer les usages les ressources d’une ville en utilisant notamment les innovations technologiques. Ce concept a été créé suite à un constat comme quoi la moitié de la population mondiale vit en ville. De plus, les villes qui ne représentent que 2% de la surface de la terre, émettent 80% des émissions de gaz à effet de serre. Le concept de ville intelligente a alors été développé par les métropoles afin de répondre à cette problématique.
Smart City : l’Open Métropole de Toulouse ?
Le projet Smart City 2015 – 2020 de Toulouse vise à atteindre l’objectif de devenir la première ville d’Europe à énergie positive. Ce qui serait une prouesse importante pour la métropole toulousaine. Pour cela, les citoyens et le domaine entrepreneurial devront travailler en collaboration au service de la ville du futur. Ainsi, des technologies au service de la citoyenneté sont en permanentes évolutions. À titre d’exemple, des stations météorologiques sont implantées un peu partout dans Toulouse afin de mesurer les températures par ville et par quartier, ainsi, on peut localiser les zones les plus polluées et avoir un suivi de l’évolution des températures, aujourd’hui, on retrouve jusqu’à 4.5 degrés d’écart entre Brax (point de référence en dehors de la ville) et Toulouse.
D’autres chantiers sont mis en place depuis 2015, 15 pour être exact afin de répondre aux cinq grandes ambitions de la métropole :
- Ville responsable (Observatoire urbain environnemental – Éclairage public intelligent – etc.)
- Ville internationale (Expérience culturelle et touristiques avec un parcours intuitif et interactif)
- Optimisation de la mobilité (véhicule autonome et connecté – la troisième ligne de métro – etc.)
- Ville intergénérationnelle et chaleureuse (Aide à l’intégration social des personnes fragilisées, en particulier les seniors)
- Ville propre (valorisation des espaces publics – optimisation de l’entretien des voiries – etc)
Afin d’atteindre ces objectifs du projet Smart City 2015 – 2020, il sera nécessaire d’utiliser les dernières technologies parmi lesquelles on peut notamment citer les logements connectés qui sont en train de révolutionner le secteur de l’immobilier.
Des moyens financiers et innovants importants
Le projet Smart City de Toulouse mobilise de grandes ressources financières avec 500 millions d’euros d’investissement. En y ajoutant les 200 millions d’euros supplémentaires grâce aux investissements privés, cela fait un total de 700 millions d’euros consacré au projet.
Qui dit innovation, dit startup. C’est pour cela que la métropole de Toulouse développe en étroite collaboration ce projet avec les startups qui composent le tissu économique de la capitale de l’Occitanie. Grâce aux expériences réalisées grandeur nature via les startups, l’émergence de nouveaux services pour le citoyen est accélérée. De plus, les startups locales bénéficient d’une visibilité accrue nationalement, voire internationalement.
Aujourd’hui, 18 projets sont expérimentés par des startups parmi lesquelles on peut citer Spotminder qui propose des murs sociaux digitaux, Qui dit miam pour visualiser les menus des écoles, ou encore Telegrafik qui est un service d’alerte pour les personnes fragilisées.
Les chiffres clés
- 4 600 citoyens associés
- 13 chantiers sur 15 déjà engagés
- 82 entreprises, clusters et groupements mobilisés
- 56 entreprises impliquées sur des projets
- 70 collaborateurs des directions métiers et des satellites comme SMTC TISSEO impliqués dans des projets
- 1 appel à projet citoyen – 3 prix
- 2 challenges numériques
- 3 prix internationaux
Toulouse s’inscrit dans une logique de ville intelligente et met beaucoup de moyens en œuvre pour y parvenir. Le projet Smart City 2015 – 2020 va sûrement donner à la ville une nouvelle dimension écologique et économique. Si le travail est bien mené et les objectifs réalistes, la ville pourra peut-être se vanter d’être la première ville d’Europe à énergie positive d’ici quelques années, mais il ne faut pas oublier que le chemin est encore long…
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