Le marché immobilier est très dynamique depuis le début de l’année et enregistre des records de transactions d’après les chiffres du 1er trimestre 2017.
Marché immobilier : record de transactions
907 000 ! C’est le nombre record de transactions que vient de connaître les logements anciens en France au cours de 12 derniers mois contre un chiffre de 824 000 transactions en mai 2016. Ce record inattendu n’est pas si illogique que cela, en effet, les notaires expliquent qu’il y a un phénomène de rattrapage des ventes qui n’ont pas été réalisé en 2016. On peut facilement faire un lien avec le nombre des crédits immobiliers historiquement haut en 2016 (251 milliards d’euros de crédits immobiliers octroyés) et dont la bonne santé continue grâce à des taux très attractifs (1,56 % en moyenne d’après l’observatoire Crédit Logement / CSA). Les notaires expliquent également :
“Il n’y a pas, pour autant, d’effet de bulle, car la plupart des achats sont faits pour se loger, dans un marché à 90 % d’utilisateurs”
À l’heure actuelle, les conditions d’achats dans l’immobilier sont avantageuses mais avec l’arrivée d’un nouveau gouvernement et des réformes attendues, le doute est total sur la pérennité des dispositifs avantageux comme la loi Pinel ou le PTZ. C’est pour ces raisons que les acheteurs sont pressés d’acheter en 2017. Le marché de l’immobilier neuf est très dépendant de la fiscalité en cours et, à l’heure actuelle, nous ne savons pas si la loi Pinel sera reconduite en 2018. Le marché de l’ancien, lui, risque de subir des changements liés à une réforme de l’impôt sur la fortune (IFI : impôt sur la fortune immobilière) désirée par Macron.
Impact attendu sur les prix de l’immobilier
On assiste à des ventes rapides avec peu de négociations et un nombre record de transactions, ce qui amène à des ventes naturellement plus chiffrées. Parmi les hausses de prix les plus conséquentes dans les logements anciens, on retrouve + 3,8 % en île de France entre le premier trimestre 2016 et le premier trimestre 2017. Tout comme à l’échelle nationale, ce sont les appartements qui ont connu la plus forte hausse en île de France avec + 4,5 % contre 2,4 % pour les maisons. Globalement, c’est une augmentation de 2,7 % qui est à noter sur la France Métropolitaine sur 1 an selon les chiffres des Notaires de France-Insee.
Des marchés en surchauffe
La plus forte hausse est à signaler du côté de Bordeaux qui enregistre un chiffre impressionnant de + 15 % sur un an amenant le prix du m² des appartements anciens à 3 550 €. Le prix pour les maisons a augmenté de 8,7 % en moyenne (287 000 €). On voit clairement que l’arrivée de la ligne à grande vitesse reliant Paris à Bordeaux y est pour beaucoup. Aujourd’hui, Bordeaux n’est plus qu’à 2h05 de la capitale contre 3h14 avant la présence du TGV. Derrière cette plus forte hausse se trouve Nîmes et ses + 11,1 % ainsi que Lille avec + 8,5 % et Marseille qui compte une hausse du prix de 6,9 %. À Toulouse, le marché reste relativement stable avec une hausse de 2,3 % pour atteindre 2 540 € le m² des appartements anciens.
D’après les indices d’évolutions, la hausse devrait se poursuivre pour l’année en cours, cependant le doute est total sur les nouvelles réformes fiscales à venir et la belle dynamique actuelle du marché immobilier pourrait ne pas se poursuivre en fonction des lois adoptées. Malgré une reprise de la hausse des taux, ils restent tout de même attractif et ne devraient pas impacter négativement le marché dans les mois à venir.
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