Cela fait plus de 20 ans que j’habite à Toulouse et une bonne quinzaine d’années que je m’intéresse de près à l’immobilier, notamment à l’immobilier neuf, aux nouveaux programmes, à la transformation de certains quartiers, certaines rues…
Difficile de se faire une idée concrète du marché de l’immobilier neuf à Toulouse, car les chiffres officiels ne paraîtront que dans 6 à 8 mois en raison du gros décalage entre le terrain et l’enregistrement des actes, sans compter que seulement 10% des notaires remontent leurs chiffres, mais les chiffres seront très bon pour ce premier trimestre 2017 c’est une certitude. Pas de boule de cristal, car le premier trimestre n’est pas encore terminé, mais le dynamisme de ce début d’année parle de lui-même.
Depuis le début de l’année 2016, l’immobilier neuf s’affole à Toulouse. La tendance est de plus en plus croissante surtout que la fin d’année est souvent la plus dynamique.
Tous les voyants sont au vert. Les taux de crédit sont historiquement bas, une loi fiscale plutôt intéressante avec un avantage fiscal important : 2% par an du montant investi, des placements boursier très volatils et donc risqués dans un climat ou les investisseurs veulent de la sécurité.
Les professionnels de l’immobilier neuf ont accueilli avec une grande satisfaction l’annonce de François Hollande. Il a prolongé la loi Pinel pour une année supplémentaire soit jusqu’au 31/12/2017. Nous n’avions jamais eu une annonce aussi tôt. Habituellement, tous les dispositifs fiscaux qui ont été prolongés, l’ont été en toute fin d’année.
Ce quinquennat n’a pas fini de nous surprendre dans l’immobilier, déjà 3 ministres différents en 4 ans. Le dernier : Emmanuelle COSSE.
Tout d’abord, les professionnels et les journalistes sont unanimes sur la contre performance du bâtiment et de l’immobilier lors de la présence de Cécile DUFLOT au gouvernement. Un acharnement pour monter les propriétaires et locataires les uns contre les autres. Des lois à n’en plus finir, des obligations plus contraignantes les unes que les autres et au final un départ précipité de la ministre.
Habituellement, le début d’année est toujours très calme dans la profession pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que la fin d’année est très dynamique à partir de septembre avec l’arrivée des avis d’impôts et la « douloureuse » à payer. La régulation de fin d’année nous fait constater que les impôts augmentent. Soit du fait d’une augmentation de salaire, soit d’un changement familial, soit tout simplement parce que les taxations ont augmentés. Les investisseurs en loi Pinel notamment, cherchent à investir pour diminuer leurs impôts et ils achètent des logements en fin d’année. Le temps de valider le financement et de passer l’acte d’achat. La course aux actes de fin d’année est souvent due à cette raison.
Comme chaque année, la fin d’année est propice à la course aux actes. En effet, les études de notaires sont pleines, les futurs acquéreurs appellent pour prendre rendez-vous au dernier moment, mais pas seulement. Les vendeurs ou même les commerciaux poussent aussi en cette fin d’année mais pour quelle raison ?
Il faut différencier le neuf et l’ancien car l’approche est totalement différente.
La première édition du salon du logement aura lieu les 3 et 4 juillet prochains, au Centre de Congrès Pierre Baudis à Toulouse. Cet événement est principalement destiné aux 18-35 ans dont l’activité est d’être étudiants, jeunes actifs et jeunes couples.
Je me permets de parler d’un programme immobilier neuf a Tournefeuille que j’ai lancé en commercialisation ces dernières semaines car il me tient à cœur et je voulais partager mon avis et expérience sur la création de ce projet atypique.
Tout d’abord : pourquoi atypique ? Ça reste un projet immobilier ! Avec des appartements T2, T3 et T4, des parkings, des espaces verts, des contraintes d’aménagement….
Oui mais pas seulement.
Pour beaucoup ce vote est passé inaperçu, dans la loi de finance 2015 mais pas pour les professionnels de l’immobilier. En effet, la loi Pinel est enfin votée depuis le 17 décembre et nous attendons maintenant les décrets d’application.
Tous les professionnels l’attendaient car, actuellement, l’économie française est morose. On lit sur l’ensemble de la presse que le secteur du bâtiment et de l’immobilier se porte mal. Dans ce contexte, comment décider un investisseur à se lancer quand il ne sait pas sur quoi il va avancer? Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est comme si on vous proposait d’acheter une voiture sans connaitre la couleur mais surtout sans connaitre les options. Ce qui reste quelque peu dérangeant voir rédhibitoire ! La démarche logique : ATTENDRE….