Depuis que le confinement strict a débuté, le 17 mars 2020, la France toute entière avance au ralenti. Cela vaut également pour les services administratifs, ce qui signifie que de nombreuses demandes d’urbanisme ne peuvent être traitées dans les temps, voire même traitées tout court. Diverses adaptations ont été envisagées par le gouvernement et au final, une ordonnance a été publiée une semaine après le début du confinement pour parer à toutes les éventualités dans la mesure du possible. Les professionnels de l’immobilier sont pour certains réticents face à certaines mesures qui ont été prises, et ce pour diverses raisons sur lesquelles nous reviendrons par la suite.
Il faut savoir que le confinement ne va pas avoir un effet négatif que sur les seules attributions d’autorisations d’urbanisme. De manière générale, c’est l’économie française qui est impactée, et donc tout le secteur immobilier. Le début de l’année 2020 s’annonçait pourtant prometteur à tous niveaux, les ventes étaient en hausse, le nombre de chantiers en cours était élevé, mais tout cela a été stoppé net par le début de la crise sanitaire et le confinement. À plus ou moins long terme, ce sont des milliers d’emplois qui sont menacés mais aussi des millions d’euros de pertes à prévoir, notamment si les chantiers restent à l’arrêt durant de trop longues semaines. Dans l’attente de directives au sujet des normes sanitaires qu’il convient de respecter pour les ouvriers par exemple, afin de limiter la propagation du virus, il est impossible pour certaines entreprises du bâtiment de travailler correctement.